Questions aux candidats du comté de Richmond

La CDC des Sources a interpellé les quatres candidats des principaux partis politiques impliqués dans la présente campagne électorale provinciale. Nous comprenons très bien que ces personnes sont fortement sollicitées, mais nous croyons qu’il est important de leur permettre de s’exprimer sur des sujets touchant particulièrement les organismes communautaires.
La présente campagne laisse peu de place pour des propositions permettant de lutter contre la pauvreté et pour mieux supporter l’action des organismes communautaires.
D’ici l’élection du 7 avril, nous afficherons sur ce blogue les réponses reçues par les candidats et candidates. Nous tenons d’ailleurs à les remercier pour leur participation.
Nous avons reçu la réponse du Parti Libéral, pour la candidate de ce parti dans le comté de Richmond, Mme Karine Vallières.




Karine Vallières, candidate pour le Parti Libéral 
dans le comté de Richmond
1. Pour le milieu communautaire, la lutte à la pauvreté fait partie du quotidien. Dans la MRC des Sources, les travailleuses et travailleurs du milieu communautaire constatent tous les jours les effets néfastes de cette pauvreté économique. De plus en plus de travailleurs (euses) vivent avec une situation financière précaire. Pensons aux femmes travaillant pour les entreprises d’aide domestique, aux personnels des ressources intermédiaires d’hébergement et à tout ceux qui ont des emplois à temps partiel avec une faible rémunération.
Comment prévoyez-vous améliorer la situation financière des travailleurs et travailleuses à faible revenu qui travaillent souvent à offrir des services à nos proches?

Le Parti libéral du Québec est d’avis que pour améliorer la situation financière des travailleurs est l’accessibilité à un emploi de qualité.  Nous devons encourager les PME et les industries à s’établir en région afin de combler les besoins en matière d’emploi.  Nous devons également adapter les programmes de formation de la main-d’œuvre pour combler les besoins de ces entreprises.  Le programme du parti contient des mesures concrètes pour favoriser l’implantation des nouvelles entreprises dans toutes les régions du Québec, et ces mesures serviront d’un autre côté à consolider les emplois déjà présents.  Nous avons élaboré plusieurs stratégies pour améliorer la qualité de vie des Québécois.  Parmi ces stratégies se trouve une relance du Plan Nord en une version bonifiée qui aura des répercussions économiques positives dans toutes les régions du Québec.  Nous affirmons également qu’en plaçant les PME au centre de la relance économique du Québec nous parviendrons à offrir des emplois de qualité à tous les Québécois, des emplois qui les sortiront de leur situation financière précaire, tout en améliorant la qualité et la proximité des services aux citoyens.
2. Le financement des groupes communautaires est une préoccupation importante. Les difficultés économiques qu’a connues la MRC ont entrainé une pression additionnelle sur les ressources disponibles. Cela oblige des choix déchirant puisque les organismes n’ont pas les moyens financiers pour faire face à la situation.
Considérant le travail fait par les organismes communautaires autonomes, comment interviendrez-vous pour améliorer le financement à la mission de ces groupes?
Les organismes communautaires sont des partenaires essentiels du réseau de la santé et des services sociaux.  On ne soulignera jamais assez l’importance du travail qu’ils accomplissent chaque jour auprès des personnes qui sont dans le besoin.  Au Parti libéral du Québec, nous croyons que pour être en mesure de bien soutenir nos programmes sociaux, nous devons créer de la prospérité. C’est en créant de la richesse que nous pouvons la redistribuer.  Ainsi, nous avons fait de nombreuses propositions afin de pouvoir relancer l’économie du Québec. Nous considérons qu’il s’agit d’un premier pas vers un financement accru des organismes communautaires.  Nous nous engageons par ailleurs à continuer de valoriser, de préserver et de consolider le programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC), selon les disponibilités financières du ministère de la Santé et des Services sociaux.

3. Le pilier de solidarité suggère plusieurs pistes d’action pour favoriser le développement de services. Nous retrouvons entre autre, l’encadrement des conditions de travail des travailleurs (euses) domestiques, le soutien au déploiement d’interventions éducatives communautaires pour une saine alimentation, le mise en place d’un programme d’acquisition et de rénovation d’immeubles à vocation collective, et beaucoup d’autres points.
Comment pouvez-vous nous garantir que le pilier de solidarité et ces montants suggérés permettront de supporter convenablement les groupes dans la réalisation des mandats?

Le financement des actions des organismes communautaires passe d’abord et avant tout par la disponibilité des fonds publics.  En créant de la richesse partout en province, nous serions entre autres en mesure de financer de nouveaux projets de solidarité sociale, en plus de peut-être pouvoir bonifier l’aide financière déjà accordée aux organismes.  Pour financer les organisations de manière convenable, cela prend de l’argent.  En investissant dans les infrastructures, en améliorant la formation de la main-d’œuvre, en relançant le Plan Nord, nous créerons des opportunités d’emploi intéressantes dans toutes les régions du Québec.  Ce faisant, ces mesures de relance économique permettront à tous d’obtenir un emploi de qualité et les finances de l’État seront en meilleure santé.  En disposant de fonds supplémentaires, l’État pourra supporter convenablement les organismes communautaires.  Au Parti libéral du Québec, nous sommes d’avis que la réalisation de l’objectif d’une société en santé passe d’abord par une économie prospère.