Alliances pour la solidarité


Par Alain Roy, coordonnateur

Voilà, la machine est lancée... 

Depuis le 10 décembre dernier, nous savions que les Alliances pour la solidarité seraient de retour. C’est ce mercredi 2 mai que nous recevions le « Guide de mise en œuvre des Alliances pour la Solidarité ». Une mécanique pas très compliquée qui devrait permettre, avec un peu de chance avant la fin de l’année 2018, d’agir pour diminuer les effets de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Le guide nous rappelle qu’il y a 160,1 millions $$$ de disponible, pour 5 ans, pour le Québec. La distribution de cette somme n’est pas connue, mais nous savons que ce sera une répartition par région administrative.


Pour les membres de la Table pauvreté de la CDC des Sources, c’est une bonne nouvelle qui était attendue depuis plus de deux ans. Rappelons que le dernier plan (et les moyens financiers pour agir) s’est terminé en 2015. Bien que quelques projets ont pu bénéficier des prolongations pour éviter « d’abandonner » certaines clientèles, la mise à jour des priorités et des actions sera un moment important pour bien soutenir les gens de notre MRC.

Comme toujours, lorsqu’une nouvelle initiative doit s’implanter partout au Québec, la procédure semble un peu compliquée. Cette fois, la responsabilité d’identifier et de mettre en place une mécanique estrienne sera sous la responsabilité du comité de sélection du Fonds d’Appui au Rayonnement Régional (FARR). Ce comité, piloté par la Table des Municipalités de l’Estrie (TME), devra identifier un organisme mandataire pour assurer la mise en œuvre de l’Alliance.

En Estrie, toutes les MRC ont déjà signalé leurs intérêts pour que la mise en œuvre se fasse au niveau de chacune des MRC. Le milieu communautaire et les acteurs de lutte à la pauvreté souhaitent aussi une mise en œuvre à l’échelle locale. Il est donc permis de croire que nous trouverons, ensemble, le moyen le plus efficace pour répondre aux attentes des organisations et pour, le plus rapidement possible, concentrer nos efforts à la bonne place, soit la réduction des effets de la pauvreté et de l’exclusion sociale des citoyens touchés par cette triste réalité.