La concertation régionale, nécessaire?

Par Alain Roy

Le lundi 23 janvier, plus de 170 personnes se sont donné rendez-vous pour discuter de la nécessité de développer une nouvelle structure de concertation régionale. Les personnes présentes provenaient de milieux diversifiés (communautaire, scolaire, santé et services sociaux, municipal, organisme gouvernemental…) et étaient motivées par une même idéologie : comment s’assurer qu’une prochaine concertation régionale répondra aux besoins de MON organisation?

Rappelons que de nombreuses concertations vivent des changements importants. Les décisions des bailleurs de fonds fragilisent les structures et obligent à changer les façons de faire. Que ce soit pour la réussite éducative, pour les saines habitudes de vie, pour les enfants 0-5 ans ou encore pour la lutte à la pauvreté, la concertation régionale a permis de faire avancer de nombreux dossiers et d’agir positivement sur ces problématiques. Il semble que la structure des dernières années ne réponde plus aux besoins actuels. Le temps est donc venu de se poser la question sur la nécessité d’une concertation régionale.

Après plus de 6 heures de discussions, les participants à cette journée de Co-Construction en sont venus à une conclusion qui est loin de mettre un terme à la discussion : il faut revoir le modèle de concertation régionale, sur le développement social, pour qu’il favoriser la mise en œuvre des priorités locales.

Reste maintenant à bien définir la mission de cette concertation, les mandats, le territoire à couvrir, les partenaires impliqués, son fonctionnement, le mode de communication et j’en passe...

La MRC des Sources était bien présente puisqu’une dizaine de personnes la représentait. Considérant le haut niveau de collaborations entre les organismes des Sources, nous sommes en droit de nous attendre à ce que le niveau régional soit en appui aux orientations de notre région. Bien entendu, nous trouvons important de pouvoir profiter de l’expertise et de l’expérience de nos voisins. Ajoutons à cela la possibilité d’unir nos forces pour développer et mettre en œuvres des actions permettant d’améliorer la qualité de vie des plus vulnérables, et nous avons les éléments nécessaires à la construction d’un projet constructif.

Se réunir est un début
Rester ensemble est un progrès
Travailler ensemble est la réussite
Henry Ford



Le salaire minimum augmenté...

Par Alain Roy

Le jeudi 19 janvier dernier, nous apprenions que le gouvernement du Québec hausserait le salaire minimum à partir du 1er mai 2017. Une hausse plus importante que celle des dernières années qui établira le salaire minimum à 11.25 $. Le gouvernement a aussi annoncé son intention d’augmenter le salaire minimum à 12.45 $ l’heure en 2020 soit une hausse de presque 16 % en 4 ans.

Un gros pourcentage pour un petit salaire. En chiffre absolu, cela voudrait dire qu’une personne au salaire minimum travaillant 35 h/semaine et 52 semaines par année passera d’un salaire annuel de 19 565 $ en 2016, à 20 475 $ en 2017 et à 22 659 $ en 2020. Pour les personnes qui doivent accepter ces conditions de travail (c’est rarement un choix), l’augmentation fera du bien. D’autant plus, qu’une hausse moyenne de 4 % par année devrait être supérieure à l’inflation. Quand vous travaillez à temps plein pour un salaire brut de 376.25 $ par semaine, une hausse de 17.50 $ pour la première année et de 50 $/semaine sur une période 4 ans, ce n’est pas rien.

En fait, c’est une bonne nouvelle qui nous rappelle que la distribution de la richesse, c’est important, mais pas trop. La revendication de hausser le salaire minimum à 15 $ avait pour objectif de permettre à un travailleur ou une travailleuse d’avoir le minimum pour vivre décemment. La priorité, c’était la personne. La décision actuelle, bien qu’elle permette d’améliorer un peu la situation, a pour objectif de protéger les entreprises.

Au début de la semaine, Le Devoir reprenait un texte d’Oxfam avec le titre suivant « Les deux Canadiens les plus riches ont autant que les 30 % plus pauvres ». Aujourd’hui, le gouvernement soutient que de hausser le salaire minimum permettra de mieux redistribuer la richesse. Ce qui me décourage le plus, c’est qu’il y aura des personnes pour m’expliquer qu’il faut maintenir le salaire minimum au plus bas pour ne pas nuire à l’économie....

Avec la nouvelle année, arrive un nouvel agent…

par Mathieu Rheault

Bonjour à tous!

Je me présente, Mathieu Rheault, nouvel Agent de développement pour la CDC des Sources. Certains ont pu me rencontrer lors de la Rencontre des membres de la CDC, du 19 décembre 2016, mais je suis seulement entré dans mes bureaux le 9 janvier dernier. Je jugeais maintenant nécessaire d’expliquer mes futures fonctions et de me présenter à l’ensemble des acteurs intéressés par le développement de la CDC des Sources, du Collectif d’Action Contre la Pauvreté et du Comité de prévention et de concertation jeunesse.

D’abord, c’est quoi un Agent de développement pour la CDC ?
En réalité, j’occuperai une bonne partie des fonctions qu’occupait Lucie Cormier, maintenant agente de projet. Mon rôle sera principalement de coordonner les deux tables de concertation suivantes, soit le Collectif d’Action Contre la Pauvreté et le Comité de prévention et de concertation jeunesse. Je serai donc responsable de suivre le cheminement des différentes idées et actions émises et présentes dans le Plan de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale de la MRC des Sources et dans la Planification stratégique jeunesse de la MRC des Sources. J’épaulerai aussi la CDC dans sa mission d’informer, de représenter et de soutenir ses membres. Enfin, ma mission première sera, au meilleur de mes compétences, de répondre aux besoins exprimés par le milieu de la MRC des Sources afin que ses organismes et individus puissent contribuer à améliorer les conditions de vie de ses habitants.

Mais en fait, c’est qui Mathieu Rheault? 
Après avoir complété une Maîtrise en Gestion et gouvernance des coopératives et des mutuelles à l’Université de Sherbrooke, j’ai pu travailler à titre de consultant auprès de la Coopérative du Rang 13 de St-Camille. Par la suite, j’ai œuvré dans le milieu communautaire dans la MRC du Val-St-François à titre d’Agent de développement en sécurité alimentaire. Lors de ce mandat, j’ai, entre autres, dû faire une évaluation des besoins alimentaires de la population, supporter des projets en aide alimentaire et créer des liens entre le milieu agroalimentaire et le milieu communautaire. C’est à travers cette expérience que j’ai pu découvrir le fonctionnement du milieu communautaire et la force du pouvoir de concertation.

Je suis très heureux de maintenant faire partie du milieu communautaire de la MRC des Sources et pouvoir y partager mes valeurs d’humanisme, de compassion et de démocratie.

Pour les organismes membres des Tables de concertation de la CDC, vous aurez peut-être bientôt ma visite. J’ai le désir de mieux connaître les organismes et les projets sur le territoire, et j’en profiterai pour évaluer les moyens de communication et de participation aux Tables et à la CDC. 

Au plaisir de bientôt travailler avec vous!

Pour me contacter :
Agent de développement
CDC des Sources / Volet Jeunesse - Volet Pauvreté
309 rue Chassé
Asbestos, Québec, J1T 2B4
819-879-6645 poste 238