Cannabis

Peur, pas peur, c’est là !

La légalisation du cannabis est entrée en vigueur le 17 octobre 2018.

Que l’on soit pour ou contre, que l’on est peur ou non, que l’on connaisse ça ou pas, une chose demeure, la légalisation du cannabis est maintenant un fait et le cannabis n’est pas un produit banal.

Actuellement, les statistiques démontrent que les jeunes entre 15 et 24 ans représentent le plus haut pourcentage des consommateurs. Ils sont suivis par les 25-44 ans.

Selon la province, la municipalité, les croyances, les personnes, les propriétaires, les entreprises et même selon les postes de radio ou de télévision, il devient difficile de s’y retrouver.

C’est dans ce contexte, en collaboration avec la Direction de la Santé publique de l’Estrie, que la Table enfance-jeunesse des Sources a tenu une rencontre relative à ce sujet le 14 novembre dernier.

Pour démarrer les échanges et s’informer, Jean-Philippe Goupil et Isabelle Samson, de l’équipe de la Direction de la Santé publique de l’Estrie, ont présenté plusieurs informations, et ce, autant sur les effets du cannabis que sur les enjeux entourant l’application de la loi.  

Les données ont permis de remettre le sujet en perspective. En exemple, pour les problèmes liés à la consommation sur le territoire des Sources : le cannabis occupe le 8e rang. Au premier rang? L’alcool. Un partenaire a également parlé que le « speed » est la drogue qui préoccupe les organismes de notre région et non pas le cannabis… Là aussi, je me suis dit qu’il serait bon d’avoir plus d’informations.

Tout au long de la rencontre, les 24 personnes présentes, issues de différents secteurs (municipal, communautaire, de la santé et de l’habitation) ont échangé sur les initiatives locales et ont exprimé leurs préoccupations entourant la légalisation du cannabis. Rapidement, il a été question des enjeux dont ceux liés à la cohabitation, l’exclusion sociale, la pauvreté, la jeunesse, l’enfance et la santé mentale.

Conclusion? Pour prendre la bonne décision ou pour donner la juste information, pour agir pour le bien-être, la sécurité et la santé des enfants, des jeunes, des adultes et des aînés, pour éviter d’exclure les personnes ou de les appauvrir, pour mieux comprendre les conséquences judiciaires, pour agir de façon préventive et pour trouver de nouvelles façons de faire, il faut du temps pour s’informer, s’informer et… encore s’informer!  

Pour la suite? Les personnes présentes ont souligné l’importance de se revoir dans quelques mois pour poursuivre les échanges et agir ensemble dans un souci de cohérence.  Ce qui se fera.

À noter aussi que le 27 mars 2019, la Direction de la Santé publique de l’Estrie tiendra un forum régional qui s’inspirera des réflexions issues des rencontres locales.



Par Julie Boisvert, agente de développement