Non aux PPP sociaux... la position de la CDC des Sources

Lors de la dernière rencontre des membres de la CDC des Sources, une discussion portant sur les PPP sociaux (Partenariat public privé) avait permis aux membres d’exprimer leurs divergences d’opinion sur le sujet. Bien entendu, la participation de la Fondation Chagnon au financement de nombreux projets était au cœur de la discussion. Suite à cette rencontre, le conseil d’administration avait pris la décision d’appuyer la coalition « non aux PPP sociaux ». Le débat est relancé dans les médias et la CDC désire bien définir son action.

D’abord, nous reconnaissons que l’action de la Fondation Chagnon permet d’agir sur des cibles prioritaires et nous les félicitons d’avoir choisi d’agir sur les déterminants de la santé. Nous reconnaissons aussi la qualité du travail des intervenants (tes) locaux et régionaux qui doivent composer avec des règles pas toujours facile à appliquer au niveau local. Nous reconnaissons que beaucoup de projets présentement en cours sur le territoire de la MRC sont pertinents et répondent à des besoins identifiés par les acteurs locaux. Nous reconnaissons aussi qu’il appartient aux responsables de la Fondation de diriger leurs dons vers les cibles qu’ils choisissent et d’établir les règles d’attribution. Centraide est aussi une fondation qui établit ses propres règles et personnes ne remet en question leur fonctionnement.

Toutefois, nous croyons qu’il n’est pas de la responsabilité d’une fondation privée d’établir les priorités d’action de l’argent public, l’argent de l’État québécois. Comme le mentionne le document d’appui à la coalition « NON aux PPP sociaux » la volonté est de s’assurer que les sommes investis par le gouvernement du Québec soit sous la responsabilité de celui-ci. Sur le territoire québécois, il y a déjà les structures de concertations et de développement pour agir sur les priorités locales. Avec des moyens financiers accrus, ils auraient la capacité d’agir. L’augmentation de la bureaucratie et la vision court terme ne sont pas adaptées à toutes les situations.Accepterions-nous qu’une entreprise privée qui donne à la Fondation d’un CSSS décide des priorités d’action en matière de soins de santé? Que cette entreprise puisse déterminer la durée des projets et des emplois qui s’y rattachent? Qu’elle fournisse son propre personnel pour analyser les choix des dirigeants du CSSS?
Nous croyons en la compétence des acteurs locaux et régionaux. Nous croyons que le gouvernement doit soutenir ces acteurs. Nous croyons qu’une fondation privée doit avoir le choix de ses interventions. Nous croyons que la fin des ententes est l’occasion de redéfinir les bases de ce partenariat public-privé.
Nous vous invitons à lire le texte, dans le lien ci-dessous, pour en connaître plus sur le mouvement.

Aucun commentaire: