Que nous disent nos candidats dans Richmond

La CDC des Sources a posé 5 questions aux principaux candidats. Voici leurs réponses :

Question 1- Politique gouvernementale sur l’action communautaire : Qu’est-ce que vous comptez faire pour soutenir l’action communautaire autonome, les services de première ligne, les organismes voués à la défense des droits et surtout que comptez-vous faire pour soutenir la lutte contre la pauvreté sur notre territoire?

Pour lutter contre la pauvreté, je ferai de l’action communautaire une priorité si je suis élue le 4 septembre prochain. Avec mon équipe, je m’engage à rencontrer dès le début de mon mandat les représentants des différents organismes qui contribuent à défendre les citoyens et à offrir des services indispensables à la population. Je suis une personne efficace, qui privilégie les actions concrètes ayant un réel effet sur les difficultés.

Certes, l’État doit jouer un rôle majeur dans l’atteinte d’une plus grande justice sociale par une meilleure répartition de la richesse. À l’échelle du comté, la députée et son bureau doivent s’impliquer sur le terrain. Mais, nous devons le faire en consultation et en concertation avec les intéressés, notamment les organismes qui aident quotidiennement les groupes aux prises avec différentes réalités, que ce soit en matière d’éducation, de services de santé, de services sociaux, de centres de petite enfance, de soutien de dernier recours, etc.

C’est dans un esprit de recherche de solutions constructives et participatives que je veux accroître le soutien aux organismes de prise en charge personnelle et collective. Je suis consciente que ces organismes ont besoin d’un plancher de financement selon leurs missions respectives, non seulement au moment de leur naissance, mais aussi durant leurs phases de consolidation et de développement. Marie-Soleil Perron, la CAQ.

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Cette question est « immense » et je vais tenter  d’en faire le tour. On ne peut se conter d’histoires : la pauvreté a des conséquences néfastes sur les communautés et ses individus, elle a un coût important mais elle rapporte par contre aux milieux financiers (pensons aux cartes de crédit qui ramassent des taux d’intérêts exorbitants, aux banques et caisses populaires qui collectent des frais financiers reliés aux transactions financières car ces gens n’ont pas de fonds dans leurs comptes). La pauvreté est à la base de nombreuses problématiques que l’on tente de solutionner par des « remèdes curatifs » ou des programmes « de ciblage » sans aller à la source. Les personnes les plus défavorisées ont plus de problèmes de santé, connaissent un taux de décrochage plus important, vivent dans un environnement plus malsain (logements inadéquats par exemple) et ont accès à des emplois les moins rémunérés. Québec solidaire propose dans un premier temps un revenu minimum garanti de 12 000$. Deuxièmement, une éducation gratuite de la maternelle à l’université qui donne une chance à tous de se scolariser peu importe les revenus de ses parents. Dès le primaire, les coûts associés à la rentrée (matériel, vêtements, frais de surveillance le midi) et aux activités culturelles et sportives sont un réel casse-tête pour les familles à faibles revenus ce qui amène des relations tendues entre la famille et l’école alors qu’un lien positif aide à la poursuite des études. Des études complétées permettent l’accès à des emplois plus intéressants et mieux rémunérés. Troisièmement, la construction de logements sociaux ou la transformation de maisons en logements sociaux créerait des emplois et permettrait aux gens de s’abriter à des coûts raisonnables dans des milieux plus sains. Pour assurer des retraites plus dignes, Québec solidaire propose de transformer la RRQ actuelle en un régime universel de retraite dont les prestations seraient à la hauteur de 60 % du salaire. J’ajouterai qu’il faut contrer la délocalisation des emplois en liant ceux-ci aux subventions de toutes sortes que l’État verse aux entreprises à l’intérieur d’un nouveau contrat social. 
Les services de première sont sous-financés ainsi que tout ce qui a trait à la prévention (air et eau à protéger davantage, accès à une alimentation plus saine par le biais de produits alimentaires locaux écologiques). Les organismes communautaires doivent être mieux financés afin de garantir leur autonomie et afin d’éviter que les gens qui y travaillent passent une trop grande partie de leur temps à courir le financement ce qui crée insécurité et stress inutile alors que le temps consacré à la paperasse ne l’est pas à intervenir sur le terrain. Leur salaire doit être relevé de façon importante évidemment, preuve que la société québécoise reconnaît la valeur de leur travail. Colombe Landry, QS.

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D'entrée de jeu, je souhaite présenter les grandes orientations du Parti Québécois en matière de développement communautaire. En aucun temps, je n'attaquerai les politiques de mes adversaires. Je privilégie un débat positif axé sur les idées, à l'instar de ma campagne électorale. Les propositions apportées par le Parti Québécois sont réalistes et la MRC des Sources, qui se démarque déjà en matière de coopératives et d'économie sociale, saura bénéficier de ces engagements. En tant que député de la circonscription de Richmond, je serai à l'écoute de vos préoccupations et je travaillerai en étroite collaboration avec les intervenants du milieu pour le cheminement de leurs projets.
Nous pouvons compter sur des organismes communautaires et des coopératives actives dans tous les domaines. Il faut aujourd’hui les rendre plus efficaces, plus souples, plus humains et mieux adaptés à la réalité des Québécois. Il faut assurer la justice économique et défendre vigoureusement les Québécois les moins fortunés de notre société et assurer une intégration harmonieuse à tous les nouveaux Québécois.
 Pour les organismes de défense des droits, nous nous engageons  à revoir les régimes d’aide et d’indemnisation des victimes d’actes criminels afin de mieux soutenir les victimes et leur famille. Pour ce faire, nous élargirons la liste des actes criminels couverts, nous laisserons plus de temps aux victimes pour déposer une réclamation et nous simplifierons les procédures.
 Le Parti Québécois s’engage aussi à élargir l’admissibilité à l’aide juridique gratuite, notamment afin que les personnes travaillant à temps plein au salaire minimum soient dorénavant admissibles. Nous investirons 16 millions de dollars par année pour étendre ce programme à quelque 450 000 personnes supplémentaires et nous maintiendrons le soutien offert à ces groupes communautaires.
 J'ai rencontré des organismes de défense des droits au printemps dernier. Le sous-financement chronique de même que le nombre important d'heures consacrées à la recherche de subventions sont la réalité de ces organismes. En tant que député, je souhaite soulever cette réalité auprès de mes collègues du Parti Québécois.
 Quant à la lutte à la pauvreté, de nombreuses mesures du Parti Québécois contribueront à la réduction des inéquités sociales, dont l'abolition de la taxe santé de 400 $ par famille par année, l'annulation de la hausse des frais de scolarité, l'adoption de deux nouveaux paliers d'imposition et l'implantation de la maternelle pour les 4 ans dans les milieux défavorisés.
Étienne-Alexis Boucher du PQ.

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Dans un premier temps, permettez-moi de vous informer que notre gouvernement a posé les gestes suivants :

crédit d’impôt à la solidarité pour protéger les plus démunis;
gratuité des médicaments à tous les prestataires d'une aide financière de dernier recours;
rétablissement des allocations familiales qui avaient été coupées par le PQ; lancement du plan d'action gouvernemental pour la solidarité et l'inclusion sociale (6 juin 2012) 7 G$ pour 2010-2015.

Pour ma part, je crois profondément à l'action communautaire autonome sur le territoire de notre MRC pour répondre aux besoins de la population. En ce sens, je puis vous assurer que toutes les mesures nécessaires pour accompagner les organismes voués à la protection des plus démunis d'entre nous. Karine Vallières du PLQ.

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Question 2- Économie sociale : Qu’est-ce que vous et votre parti prévoyez faire concrètement pour soutenir financièrement les entreprises d’économie sociale (OBNL, coopératives, etc.) de la MRC des Sources?

Réponse d'Étienne Alexis Boucher du PQ :
L'économie sociale dans la MRC des Sources est vitale et doit être l'un des leviers pour la diversification économique de la région. Avec 28 entreprises qui emploient 520 personnes, l'économie sociale génère des revenus de 62,2 M $.

La volonté du Parti Québécois d'adopter une loi-cadre pour reconnaitre la contribution positive du secteur de l’économie sociale au développement économique et social du Québec bénéficierai grandement à la région.

De plus, la mise en place d'un nouveau programme d’aide à la relève entrepreneuriale, notamment pour les producteurs agricoles et les pêcheurs, en encourageant toutes les formes d’entreprises, incluant l’entrepreneuriat féminin, les coopératives et les entreprises d’économie sociale permettrait d'encourager les jeunes à ce diriger vers ce type d'entreprise et faciliterait le transfert des entreprise aux nouveaux entrepreneurs.

Personnellement, je crois en ce type d'entreprise pour traverser les périodes d'instabilité économique que nous vivons depuis quelques années.

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Réponse de Colombe Landry de QS :
Financement à partir de la Caisse de dépôt pour le « chantier social de construction de logements sociaux » au lieu du 5MM$ investi dans les sables bitumineux de l’Alberta; augmentation des paliers d’imposition, resserrement de la fiscalité chez les grandes entreprises et augmentation de l’imposition des milieux financiers afin qu’ils fassent enfin leur juste part.

Voir le cadre budgétaire de Québec solidaire :

http://www.quebecsolidaire.net/wp-content/uploads/2012/08/Cadre_budgetaire.pdf


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Réponse de Marie-Soleil Perron de la CAQ :
En plus d’une économie de propriétaires publics (par exemple Hydro-Québec) et privés (surtout sous la forme de PME), force est de reconnaître qu’une grande partie de la richesse à venir proviendra de la croissance de ces associations, coopératives et organismes communautaires. En plus de répondre aux besoins de leurs membres, ces propriétés collectives forment un rempart contre la prise de contrôle par des intérêts étrangers.

Une puissance certaine appartient à ceux et celles qui, à la base, mettent l’épaule à la roue. L’intervention gouvernementale reposera donc sur une politique d’encouragement aux régions à se prendre en main collectivement et en interdépendance.
Pour moi, il s’agit de stimuler les initiatives autodéterminées en prenant les communautés et les MRC comme cadre de relance. Un exemple concret est la reprise d’entreprises en transition de propriétaires.

Cette approche « entre-aidante » s’inscrit dans un courant à la fois québécois et international. La preuve en est que l’Organisation des Nations Unies a proclamé 2012 Année internationale des coopératives.

Avec mon équipe, je vais rencontrer les dirigeantes et dirigeants des entreprises d’économie sociale afin de bien comprendre leurs besoins et de pouvoir y répondre selon les moyens dont je disposerai.

Vous savez qu’un gouvernement de la Coalition Avenir Québec développera une « économie de propriétaires ». Eh bien, je suis persuadé qu’une économie de propriétaires, c’est aussi une économie de propriétaires collectifs.

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Réponse de Karine Vallières du PLQ :
Un gouvernement du Parti libéral s'engage à ajouter la réalisation de 10 heures d'engagement communautaire bénévole au sein du cours Monde contemporain pour les élèves de 5e secondaire.  Cette mesure vise à sensibiliser les élèves à l'importance de l'implication sociale et communautaire;

Il y a également le programme de Soutien à l'action bénévole (SAB) qui est mis à la disposition des députés pour soutenir les organismes à but non lucratif. Étant très sensible à la mission de ces organismes, je me ferai un devoir de les aider et de les supporter financièrement dans la mesure du budget qui sera mis à ma disposition.


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Question 3- Développement local : Afin de maintenir et développer nos communautés locales, qu’est-ce que vous prévoyez faire notamment au niveau des services de proximité et de l’achat local?

Réponse de Marie-Soleil Perron de la CAQ :
Je crois qu’en matière d’occupation du territoire, des coopératives de proximité, par exemple, peuvent constituer un dernier recours contre la dévitalisation de certains villages. Selon moi, des crédits d’impôt seraient un moyen à envisager pour encourager les membres à souscrire des parts privilégiées pour consolider ce genre d’entreprises qui offrent des services essentiels au maintien d’une communauté.

Dans une perspective plus large, un gouvernement de la Coalition Avenir Québec fournira aux régions les ressources et le soutien nécessaires pour prendre leur envol. Notre région aura donc une plus grande autonomie pour développer le potentiel de son territoire, grâce à nos initiatives porteuses d’avenir. N’importe-t-il pas en effet de diversifier notre activité économique pour plus de stabilité et de résilience?

La façon d’y arriver est d’investir les centres locaux de développement (CLD) de véritables moyens et d’une obligation de résultats. Les CLD deviendront les guichets uniques des entrepreneurs, en étroite collaboration avec Investissement Québec, qui sera doté de 2 milliards de dollars par année pour épauler les projets d’investissement des entreprises.

En outre, la Coalition Avenir Québec fera la promotion des produits alimentaires québécois afin d’augmenter significativement l’achat local. Au Québec, les normes de salubrité, de traçabilité et d’étiquetage sont très strictes. Toutefois, nous devons importer un grand nombre de produits, qui sont ensuite vendus à prix plus bas que nos produits locaux parce que les exigences de qualité diffèrent là d’où ils proviennent. En prenant les mesures qui s’imposent, les producteurs agricoles d’ici pourront bénéficier des avantages d’un marché où tous jouent à armes égales.
Un gouvernement de la Coalition s’assurera donc que les produits agroalimentaires importés répondent aux mêmes exigences que ceux d’ici.

L’industrie de la transformation alimentaire est aussi un maillon essentiel de la croissance économique. Mais les PME peinent à mettre leurs produits sur les tablettes à cause de la grande taille des joueurs de la distribution alimentaire. Il sera important d’implanter les recommandations du rapport Pronovost et d’établir une stratégie afin d’accélérer les investissements des entreprises dans ce domaine.

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Réponse de Étienne-Alexis Boucher du PQ :
Un gouvernement du Parti Québécois adoptera une politique de souveraineté alimentaire, en s’appuyant sur nos agriculteurs et nos pêcheurs, afin de faire passer de 33% à 50% la consommation de produits québécois de qualité et à prix compétitif. Si chaque consommateur québécois achetait 30 dollars de plus d’aliments de chez nous chaque année, c’est un milliard de dollars qui serait investi dans notre économie au cours des cinq prochaines années.

Parmi les actions concrètes pour atteindre cette objectif, il est nécessaire de miser sur les circuits courts grâce aux marchés publics et à des organismes de distribution de produits locaux destinés à l'hôtellerie, la restauration et les institutions (HRI). Personnellement, je m'engage à travailler de concert avec Saveurs des Cantons afin que les agriculteurs de la MRC des Sources puissent bénéficier des services de cet  organisme. Lors de mon précédent mandat à titre de député de Johnson, j'ai réalisé mon engagement d'étendre les services de Saveurs des Cantons aux MRC du Val-Saint-François et d'Acton.

Une politique d'achat du gouvernement doit également être mise en place afin que les institutions gouvernementales montrent l'exemple en s'approvisionnant, en premier lieu, auprès de fournisseurs locaux.

Le développement des communautés locales doit également passer par la bonification de loi sur l’occupation du territoire et la décentralisation afin que les services publics soient gérés le plus près possible des citoyens.

C'est pourquoi la Politique nationale de ruralité sera reconduite et le Pacte rural bonifié. L'organisme Solidarité rurale du Québec a d'ailleurs souligné que le Parti Québécois était le seul parti avec une véritable politique nationale de ruralité.

http://www.conferencedestables.org/news/infolettre-elections-2012-o%C3%B9-est-la-politique-nationale-de-la-ruralite

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Réponse de Colombe Landry de QS :
Que les organismes publics et parapublics (CSSS des Sources c’est-à-dire : CLSC, Centre d’hébergement de soins de longue durée et centre hospitalier + la  commission scolaire des Sommets) développent une politique d’achats plus locale : je pense aux achats de produits alimentaires mais également au matériel de bureau et pourquoi pas certains équipements mobiliers. Les politiques d’achats regroupés développées au fil des ans nuisent à l’achat local et favorisent les plus grosses entreprises, qui finalement, sont peu nombreuses et entre lesquelles il n’y a peut-être pas de véritable concurrence. Soutenir des lieux de distribution (marchés publics par exemple) ou défendre une place plus importante dans les marchés d’alimentation pour les produits agricoles locaux; une belles façon d’encourager l’agriculture de proximité. Favoriser par un financement adéquat les visites culturelles et sportives par les élèves dans la région (Mont Ham, lieux d’expositions et de spectacles à Danville, St-Camille et Asbestos par exemple).


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Réponse de Karine Vallières du PLQ :
Notre gouvernement a porté une attention toute particulière à Aliments Québec qui vient simplifier le geste d'achat en fournissant aux consommateurs deux repères incontournables :  les logos « Aliments Québec » et « Aliments préparés au Québec ».

Il a de plus mis en place des mesures pour encourager nos entreprises à inscrire leurs produits à Aliments du Québec et inciter les grandes chaînes, les hôteliers et les restaurateurs à poursuivre leurs efforts pour mettre en valeur les aliments préparés au Québec

Le contact direct que nous avons avec le producteur ou le transformateur est une expérience de plus en plus populaire auprès des consommateurs québécois. 

C'est pourquoi un gouvernement du Parti libéral du Québec investira 15 M $ sur 5 ans d'argent neuf aux initiatives de mise en valeur de ces potentiels agroalimentaires appelés circuit courts. 

De plus, afin de s'assurer de consolider l'expertise développée par l'Association des marchés publics du Québec, un financement annuel récurrent sera aussi prévu à même cette enveloppe.  Celle-ci a pour mission de soutenir l'émergence, le développement et la promotion du réseau des marchés publics québécois au profit des communautés locales ainsi que des producteurs et artisans du secteur agroalimentaire québécois.

Je tiens à réitérer mon engagement à l'égard des producteurs de mon comté et cet engagement passe aussi par les consommateurs de chez nous à s'approvisionner auprès de nos fournisseurs locaux. Je crois fermement à l'achat local.

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Question 4- Santé et éducation : Côté santé, quelle est votre position dans le dossier d’une éventuelle fusion des CSSS des Sources et du Haut-St-François ? Côté éducation, quelle est votre position sur la problématique du décrochage scolaire dans notre comté ?

Réponse d'Étienne-Alexis Boucher du PQ :
Santé
Dans le domaine de la santé, il faut rétablir un véritable système public de santé qui soit universel, accessible et performant et s’assurer d’offrir des services de qualité à la population.

Dans un premier temps, une gouvernement du Parti Québécois abolira la taxe santé de 400 dollars par famille et introduira deux nouveaux paliers d’imposition pour les salariés gagnant plus de 130 000 dollars et plus de 250 000 dollars pour défrayer les coûts de cette mesure.

Le Parti Québécois priorisera les soins et les services à domicile en s’appuyant notamment sur les entreprises d’économie sociale afin que nos aînés, les personnes vulnérables et les personnes handicapées puissent vivre plus longtemps chez eux.

Il est primordial d'adopter une véritable politique de soins à domicile et de mettre en place une assurance autonomie afin d’augmenter et d’améliorer les soins et services aux aînés en perte d’autonomie et de simplifier l’accès au financement de ces soins et services.

Devant la charge de travail que représente les soins pour les proches aidants, il est important de les soulager par une reconnaissance de leur travail et en offrant des mesures de soutien et de répit.
Quant aux problème chroniques de santé mentale, il faut renforcer les initiatives de suivi dans le milieu auprès de ces personnes afin de favoriser leur intégration sociale et économique et de diminuer le risque de nouvelles hospitalisations et d’itinérance.

Éducation
La réussite et la persévérance scolaires sont au premier plan de nos engagements pour favoriser l’épanouissement des jeunes Québécoises et Québécois. Pour ce faire, il faut agir auprès de nos jeunes dès la petite enfance et assurer une coordination avec le passage du CPE à l’école primaire pour bien accompagner tous les enfants qui ont des difficultés. Un gouvernement du Parti Québécois s'engage à :

Encourager fortement la mobilisation de tous les secteurs de la société dans la lutte au décrochage scolaire et offrir à tout jeune déscolarisé de 16 à 18 ans une solution de formation ou d’apprentissage.

Augmenter le nombre de professionnels et d’employés de soutien dans les écoles afin de répondre aux élèves ayant des besoins particuliers ou en difficulté, tant dans les classes qu’au service de garde scolaire.

Lancer un vaste chantier d’alphabétisation, incluant l’analphabétisme numérique, afin de réduire de façon significative l’analphabétisme d’ici 2020.

Quant aux études post-secondair, un gouvernement du Parti Québécois annulera la hausse des droits de scolarité jusqu’à la tenue du sommet sur l’enseignement supérieur et l’adoption d’une loi-cadre qui régira les droits de scolarité et les autres frais afférents, qui préservera l’accessibilité économique et l’accessibilité régionale, qui respectera la capacité de payer des étudiants et qui visera à diminuer l’endettement étudiant. Ce sommet sur l’enseignement supérieur portera sur la qualité de l’enseignement, la gestion des universités, l’adéquation entre la formation et les besoins de l’économie, la formation générale de qualité ainsi que le financement du réseau des universités québécoises et se tiendra avec la communauté universitaire, les employeurs et la société civile.

Il est également important d'adapter le programme d’aide financière aux études afin de préserver l’accessibilité des étudiants de tous les milieux socioéconomiques à l’enseignement supérieur; abolir la prise en compte du revenu de pension pour enfant des familles monoparentales dans le calcul de la contribution financière; ajuster le seuil de contribution parentale et les frais de subsistance.

Finalement, il faut proposer différents modes de remboursement des dettes d’études de façon à assurer l’accès à l’éducation et à limiter ou à atténuer l’endettement des étudiants.

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Réponse de Marie-Soleil Perron de la CAQ :
Côté santé, quelle est votre position dans le dossier d’une éventuelle fusion des CSSS des Sources et du Haut-St-François?

Actuellement, je ne suis pas en mesure de répondre à cette question, faute d’information suffisante. Une fois élue, je serai disponible pour prendre connaissance des arguments pour et contre ce projet de fusion. Je tiens à ce que les citoyens sachent que ma démarche dans ce dossier sera celle que j’utilise pour toute prise de position, soit une démarche sérieuse et rigoureuse. Je m’engage donc auprès de la population des Sources et du Haut-Saint-François à effectuer les consultations et analyses nécessaires pour avoir l’heure juste.

Côté éducation, quelle est votre position sur la problématique du décrochage scolaire dans notre comté?

Je suis très sensible au décrochage scolaire et ce problème fait partie de mes priorités. D’ailleurs, j’ai été très impliquée dans l’école de mes fils. Heureusement, la Coalition Avenir Québec a résolu d’augmenter sensiblement le taux de réussite. Je pense qu’il faut donner plus d’autonomie aux écoles. Celles-ci sont les mieux placées pour comprendre les besoins particuliers de leur clientèle et y répondre de la manière la plus appropriée et la plus efficace. Naturellement, les ressources financières devront suivre les nouvelles responsabilités. Vous trouverez aussi plusieurs actions concrètes dans la plateforme de la Coalition Avenir Québec.

Un gouvernement de la Coalition Avenir Québec fera de l’éducation la clé du développement du Québec [voir les pages 31 à 44 de la plateforme à http://coalitionavenirquebec.org/wp-content/uploads/2012/07/Plateforme-20124.pdf]. En vertu de cette priorité absolue, il mettra de l’avant des mesures audacieuses pour que notre système d’éducation devienne l’un des meilleurs au monde d’ici 2020. Il valorisera l’éducation auprès du grand public pour en refaire une priorité d’État comme c’était le cas au début des années 60. Ce mouvement de fond aura certes des retombées importantes sur l’intérêt des jeunes à l’égard des études. Le rehaussement de l’éducation primaire et secondaire, par les différentes mesures touchant les enseignants, vise d’ailleurs non seulement à mieux « former » les jeunes, mais aussi à mieux les « allumer » par des enseignants eux-mêmes plus compétents et allumés…

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Réponse de Colombe Landry de QS :
Côté santé :
Mon expérience personnelle et professionnelle comme intervenante sociale dans le réseau de la santé et des services sociaux me permet de me positionner en connaissance de cause dans les propositions de fusion. Je suis tout à fait contre l’idée tout simplement parce qu’encore une fois trop d’énergies seront mises pendant une bonne période de temps dans les structures au détriment nécessairement du travail auprès de la population. Les fusions amènent insécurité auprès du personnel et confusion dans la population. De plus grosses structures entraînent une hiérarchisation plus grande : donc plus de cadres et des coûts financiers haussiers, des difficultés grandissantes au niveau de la communication et de l’organisation et, conséquemment, une bureaucratie plus importante qui accompagne tous ces changements. Instabilité garantie!

Côté éducation :
Différents facteurs sont reliés au décrochage scolaire : la pauvreté, le lien école-famille déficient ou conflictuel, le manque de services aux élèves en difficultés d’apprentissages, les conflits familiaux, l’attrait d’un salaire rapide, le manque d’espoir d’améliorer son sort en étudiant, les conflits entre élèves, un manque de reconnaissance vécu par le jeune, le manque de lien entre le jeune et les adultes de l’école, une société au discours contradictoire (porté par les élus et décideurs) face aux valeurs véhiculées et des programmes d’enrichissement offerts seulement à ceux qui réussissent le mieux alors que les élèves en difficulté ont besoin également de stimulation au-delà des cours traditionnels.
Pour y pallier : en finir avec la pauvreté, une école gratuite, des classes moins nombreuses, des services d’aides aux élèves plus nombreux, des programmes sportifs, culturels ou autres offerts à l’ensemble des élèves et une place plus importante aux parents dans l’école.

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Réponse de Karine Vallières du PLQ :

Santé
Au début de la présente année, les conseils d’administration des CSSS du Haut St-François et des Sources ont entamé un processus de regroupement administratif de leurs organisations.  L’Agence de santé et des services sociaux de l’Estrie suit de très près l’évolution du dossier.

Ces deux entités étant gérées par des conseils d’administration dûment élus, je respecterai ce processus démocratique en étant entièrement confiante que les meilleures décisions seront prises pour le bien-être des clientèles desservies.

Éducation
Bonifier l'aide aux devoirs dans l'objectif de mieux outiller les parents;

Offrir plus de flexibilité aux parents qui utilisent les services offerts en milieu scolaire; créer un service d'aide à la préparation aux examens

Offrir aux parents, pour chacun des enfants inscrits à l'école primaire publique, un soutien financier direct de 100 $ non imposable dès 2013 afin de les accompagner dans l'achat de matériel scolaire à la rentrée des classes;

Voilà autant de mesures qui aideront à prévenir le décrochage scolaire.

Je tiens à mentionner que le gouvernement de monsieur Jean Charest a soutenu par sa Stratégie jeunesse le P'tit bonheur de St-Camille et son projet Inode Estrie pour la rétention des jeunes en Estrie. Ce projet est également appuyé par le Fonds régional d'investissement jeunesse-Estrie ainsi que par la Conférence des élus de l'Estrie. 

Un premier volet vise la mise en relation entre les répondants locaux associés à la stratégie (agents de migration Place aux jeunes, conseillers des Carrefours jeunesse-emploi…) et les jeunes Estriens avec l’objectif de faire connaître à ces derniers les opportunités de stages, d'emplois et le cadre de vie offerts dans la région.

Un second volet met à la disposition des municipalités de l’Estrie un service d’accompagnement spécialisé en vue de la réalisation d’actions pour favoriser l’accueil et l’établissement de nouveaux résidents sur leur territoire.

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Question 5- Développement durable : La MRC des Sources est actuellement en démarche pour se doter d’un Agenda 21 local. Comment le développement durable s’intègre dans vos actions politiques et comment entendez-vous supporter les différentes planifications locales, tel qu’un Agenda 21 local ?

Réponse de Colombe Landry de QS :
Quand on parle de développement durable, il faut toujours intégrer les aspects social, économique et environnemental selon la définition de Madame Bruntland. C’est la seule façon de développer une industrie, une communauté sur des bases solides et viables. La transition d’une agriculture traditionnelle à une agriculture plus écologique de proximité est un exemple concret.
L’exploitation de ressources naturelles avec l’accord des communautés,  en respect du territoire, en protégeant l’air, l’eau est une condition essentielle pour Québec solidaire Richmond. Développer à cout terme pour viser uniquement le profit immédiat est à proscrire; les politiques néo-libérales nous montrent jour après jour leurs limites et leur manque de rationalité et ce dans le monde entier.
Votre Agenda 21 s’inscrit tout à fait dans les orientations de Québec solidaire Richmond que j’ai essayé de décrire ici à travers vos questions.


Pour comparer les programmes des différents partis, je vous propose ce lien que vous connaissez peut-être déjà :

http://elections.ledevoir.com/elections-quebec-2012#education


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Réponse d'Étienne Alexis-Boucher du PQ :
Les objectifs du Parti Québécois sont clairs. Une politique de développement durable cohérente et contraignante doit s'appliquer à l’ensemble de l’action de l’État. Cette politique reposera sur quatre piliers : un plan de lutte aux changements climatiques; l’indépendance énergétique; les transports durables; et une politique rigoureuse de protection de l’environnement;

Dans l’octroi des subventions, le principe d’écoconditionnalité doit s'appliquer progressivement, c’est-à-dire que les compagnies qui transgressent les normes environnementales ne pourront pas obtenir d’aide financière de l’État.

Quant à l'exploitation des ressources naturelles doit se faire en harmonie avec les communautés locales. C'est pourquoi, un gouvernement du Parti Québécois souhaite que la loi sur les mines tienne compte de la volonté des élus municipaux et que les développements miniers se fassent en respect des schémas d'aménagement du territoire.

Le Parti Québécois modernisera la Loi sur les mines en éliminant la préséance minière sur la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, la Loi sur la qualité de l’environnement et la Loi sur le développement durable, en adoptant un mécanisme souple d’harmonisation des usages du territoire et en abolissant le pouvoir d’expropriation actuellement dévolu aux détenteurs de droits d’exploration minière. La modernisation de la Loi sur les mines devra assurer le respect de l’environnement, des Premières Nations et de la capacité d’agir des autorités locales et régionales selon l’ensemble des intérêts de leur communauté.

De plus, le mandat du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement sera élargi pour en faire un Bureau d’audiences publiques sur le développement durable afin d’analyser l’impact global de tout projet majeur.

Au niveau local, il est primordial de développer davantage les créneaux d’excellence. L'Estrie, grâce à son créneau d'excellence en Bio-industries environnementales, est un véritable leader modial dans les technologies vertes. Le Parti Québécois souhaite renforcer ce créneau dans la région et la MRC des Sources doit en tirer profit.

Quant au transport collectif en milieu rural, il faut favoriser la mise sur pied d’une offre de services mixtes intégrant le transport scolaire, le transport adapté, le transport public, le taxi et le covoiturage. Les actions entreprises depuis 2006 dans la MRC en matière de transport collectif doivent se poursuivre et le Parti Québécois y contribuera.

La création d'une Société québécoise des eaux (SQE) qui reconstituera l’expertise publique en matière de gestion de l’eau est primordial pour préserver cette ressource. Cette expertise est nécessaire pour faire baisser les coûts d’investissement dans les infrastructures liées à l’eau. La SQE sera un centre d’expertise qui pourra être utilisé par les municipalités et les agriculteurs qui le désirent.
ñ Ses principaux mandats seront :
ñ 1. de conseiller les municipalités en matière de gestion de l’eau;
ñ 2. d’agir à titre de mandataire pour la gestion des contrats de construction ou de rénovation d’usines d’eau potable et usée, d’aqueducs, d’égouts et autres;
ñ 3. de conseiller les municipalités pour l’installation de compteurs d’eau CII (commerciaux, industriels, institutionnels);
ñ 4. de conseiller les agriculteurs au niveau des technologies liées à la protection de l’eau;
    5. de mettre en place un programme d’assainissement agricole;

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Réponse de Marie-Soleil Perron :  
C’est certain que je serai partie prenante et que je participerai à la démarche de la mise sur pied d’un Agenda 21 local. Je suis consciente aussi qu’un Agenda 21 doit constamment évoluer pour assurer son efficacité et qu’une évaluation continue des actions réalisées doit être mise en place.

Encore une fois, la Coalition Avenir Québec a pris une série d’engagements fermes en matière de développement véritablement durable. Par exemple, elle mise sur le développement des sciences de l’environnement, les technologies vertes, l’efficacité énergétique, les sources d’énergie renouvelables et le déploiement de modes de transport plus économiques et moins polluants. Je vous invite à consulter de nouveau la plateforme de la Coalition aux pages 83 à 94.

Conclusion de Marie-Soleil :
En somme, je considère déterminant l’apport du communautaire dans le développement social, économique et culturel de la MRC des Sources et de l’ensemble du comté de Richmond. C’est un levier puissant pour réaliser les objectifs de nos communautés dans le respect de l’environnement.

Je viens parmi les gens pour aider les gens. Ce n’est pas la députée qui va changer les choses toute seule, c’est nous tous ensemble avec détermination et persévérance. J’accorde un grand rôle à ceux et celles qui se prennent en charge pour améliorer leur situation. J’entends donc encourager fortement les initiatives coopératives, associatives et communautaires.

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Réponse de Karine Vallières du PLQ :
Le gouvernement du Parti libéral du Québec a fait de l'environnement et du développement durable une de ses priorités notamment par l'adoption des mesures suivantes :
                    la stratégie énergétique du Québec 2006-2015;
                    le Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques (2.7 G$);
                    le Plan d'action 2011-2020 sur les véhicules électriques;
                    l'adoption du Règlement concernant le système de plafonnement et d'échange de droits d'émission de gaz à effet de serre;
                    la modification du Code de construction par l'adoption du règlement concernant les exigences de performance énergétique applicables aux nouveaux bâtiments résidentiels

Un gouvernement libéral s'engage à offrir un crédit d'impôt remboursable pour la rénovation verte qui vise à encourager la rénovation des résidences principales dans le but d'en améliorer l'efficacité énergétique.  Le crédit d'impôt correspondrait à 20% des dépenses admissibles supérieures à 1000 $ pour des travaux reconnus de rénovation verte.  Il sera mis en place dès la réélection d'un gouvernement libéral.

La valeur maximale du crédit d'impôt serait de 3 000 $.

En plus de favoriser la croissance économique du Québec, ce programme permettra d'encourager les rénovations ayant un impact positif sur l'environnement et améliorera le bilan énergétique de 35 000 résidences.

Voilà en quelques lignes ce que notre gouvernement a déjà réalisé et ce à quoi nous nous engageons dès notre réélection le 4 septembre prochain.

Je vous réitère l'assurance de mon écoute, de ma disponibilité et de mon soutien dans vos projets.


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BON VOTE !